Le tri de nos déchets est désormais entré dans les moeurs. Selon la région où vous habitez vous avez été plus ou moins bien informé de la manière de procéder. Certaines régions ont mis à disposition des habitants des petits livrets récapitulatifs de la poubelle à utiliser selon le type de déchet très bien expliqués et illustrés.
Évolution des modes de vie et de consommation, mobilité croissante, augmentation des achats individuels, nouvelles habitudes alimentaires, croissance démographique… : nous produisons chaque jour plus de déchets. Ainsi par exemple, le poids de nos ordures ménagères a doublé en 40 ans et ne cesse d’augmenter au rythme de 1 à 2 % chaque année.
Le trafic aurait duré une dizaine d'années. L'usine Arcelor de Dunkerque est soupçonnée d'avoir « blanchi » des millions de litres de déchets toxiques, entre 1993 et 2004, en les revendant en Belgique sous forme de carburant pour super-tankers, a révélé, hier, La Voix du Nord.
On connait les oeuvres poubelles parfois inspirées parfois poubellesques, le détournement d'objets et autres joyeusetés de bricolo-artistico-brocquanteur. Mais ma promenade d'hier sur le net m'a fait découvrir ça.
A compter d'aujourd'hui, 15 novembre, la collecte et le traitement des déchets électroménagers, électriques et électroniques (DEEE) deviennent obligatoires. Ils seront financés par la mise en place d'une « écotaxe », appliquée à tous les équipements électriques ou électroniques. Cette dernière, qui s'élève d'environ 0,01 euro pour un téléphone portable à treize d'euros pour un réfrigérateur, sera reversée par les distributeurs à quatre organismes en charge de la collecte et du traitement des déchets, récemment créés à la demande du ministère de l'écologie.
Acheter, c'est voter. J'aime, j'achète. Slogans connus. Moins usité, mais tout aussi vrai: J'achète un produit, j'achète ses déchets. Dans cet esprit, un site Internet belge (www.poubelle.org) renverse avec humour le concept du magasinage en ligne.