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Les embarras de Paris : C'est Delanoë qui a fait ça ? Il est fou !

En début d'après-midi, jeudi 19 juillet, le temps est venteux et maussade sur Paris. Un cycliste, un patineur à roulettes et un couple d'amoureux ont, pour eux, toute la voie rapide de la rive droite de la Seine, fermée pour un mois aux voitures depuis le 15 juillet, de la Concorde jusqu'à hauteur de la gare de Lyon. Sur les quais qui la surplombent, le trafic automobile est déjà très dense. Un chauffeur de taxi y dépose des touristes. Il commence par tenir des propos indicibles sur le maire de Paris, mais finit par se calmer et répète les arguments contenus dans le communiqué publié, dans la matinée, par la Chambre syndicale des artisans du taxi (CSAT) : "Cette fermeture désorganise le service au public que doivent rendre quotidiennement les 15 825 chauffeurs de taxi parisiens."

Un serveur d'une brasserie sur les quais n'est pas moins nerveux : "Pour l'instant, ça peut aller, mais tout à l'heure ce sera la panique ; ça va klaxonner et s'engueuler." Quelques mètres plus loin, Gisèle tient un magasin de souvenirs : "Ce bruit toute la journée, c'est infernal. C'est Delanoë qui a fait ça ? Il est fou !" Pour Marie, ce n'est pas seulement le bruit et la poussière qui rendent "inadmissible" la décision de l'Hôtel de Ville. La santé de son restaurant est en jeu : "On ne peut plus servir de repas en terrasse, alors que je paye 17 000 F par an pour en bénéficier. Elle est classée en "catégorie luxe" et j'ai une autoroute qui passe devant."



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