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Onze pays s'associent pour séquencer le génome de la banane

La banane ne se résume pas au seul fruit tropical que nous consommons comme dessert. D'autres variétés, comme les bananes plantain, sont consommées cuites et servent d'aliment de base à cinq cents millions de personnes en Afrique, en Asie et en Amérique latine.



Ces fruits se classent au quatrième rang des cultures vivrières après le riz, le blé et le maïs. Mais, en termes d'amélioration génétique, la banane a "un siècle de retard comparé à des plantes comme le blé". En cent ans, les rendements de cette céréale, explique Emile Frison, virologue des plantes et directeur du Réseau international pour l'amélioration de la banane et de la banane plantain (Inibap, Montpellier), "sont passés de 1 tonne à l'hectare à 10 tonnes à l'hectare, alors que la banane n'a pas bénéficié d'une telle amélioration".

Pour combler "une bonne partie de ce retard en une dizaine d'années", les centres de recherches de onze pays ont décidé, jeudi 19 juillet, d'unir leurs efforts au sein du Global Musa (Banana) Genomics Consortium, qui envisage de séquencer le génome du bananier sous la direction de l'Inibap. Les pays signataires sont l'Allemagne, l'Australie, la Belgique, les Etats-Unis, le Mexique, l'Inde et le Brésil (les deux premiers producteurs mondiaux), le Nigeria, la République tchèque, le Royaume-Uni et la France, représentée par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Cet organisme est, selon Emile Frison, "le leader mondial en matière de recherche sur le génome de la banane".



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