Un nouvel outil de recherche sur le génome a été présenté par le consortium Genostar. Développé par l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), l'Institut Pasteur et deux sociétés privées (Hybrigenics et Genome Express), il devrait permettre de décoder des séquences d'ADN.
Mais cette nouvelle version aura le dur labeur de devoir identifier les séquences codantes de l'ADN. Chez l'homme, cette partie représente environ 3% de notre ADN, contre plus de 95% chez les bactéries.
La réelle innovation se situe ailleurs puisque le but est aussi de corréler les résultats obtenus directement avec une base de données intégrant les autres résultats afin de présumer des fonctions d'une nouvelle séquence. De fait, le travail prend alors une dimension herculéenne.
Néanmoins, seule une équipe pourra valider les résultats après expérimentation. Mais cela ouvre la voie, avec la montée en puissance continue de l'informatique, à de nouvelles découvertes, qui seront partagées à la fois par la recherche publique et les entreprises privées (qui mettront la main à la poche pour soutenir ce projet).
Source : Le Monde