Depuis le GP d'Autriche, Ferrari est en sous étroite surveillance de la part de la FIA. Sa décision avait soulevé un véritable tollé à la fois de la part des autes écuries mais surtout des fans de Formule 1.
La très belle victoire de Rubbens Barrichello remet les choses en place, ou presque.
En effet, en résistant à son leader et coéquipier, il a montré qu'il pouvait très bien s'imposer à la régulière. Néanmoins, il lui manque encore (pour combien de temps encore ?) une victoire à son palmarés : celle du GP d'Autriche 2002.
A quelques jours du Conseil de la FIA, on peut s'attendre à une annulation des résultats de ce GP (Rubbens 1er et Michael Schumacher 2nd) avec une période d'essai durant laquel la scudera devra se tenir tranquille côté consignes d'équipe. Mais rien n'est moins sûr avec cette instance sportive.
A noter qu'à ce petit jeu, Ferrari met littéralement KO la concurrence en s'imposant loin devant tous les autres. Rubbens revient dans le peloton des "seconds" avec 26 points (en attendant peut-être les 4 points supplémantaires du GP d'Autriche). Ralf Schumacher évite la casse en empochant les 3 points de la 4ème place et passant ainsi à 30 points, alors que son coéquipier chez BMW-Williams s'est neutralisé en sortant David Coulthard (27 points tous les deux).
Kimi Raikkonen monte pour la seconde fois cette saison sur le podium.
Derrière ces top teams, Jenson Button confirme les ambitions de Renault en terminant 5ème, devant un étonnant Felipe Massa (Sauber-Petronas).
En conclusion, on se rend compte que lorsque la compétition n'est pas contrôlée par des intérêts particuliers, le spectacle est de toute beauté.