Le chef d'état-major des forces armées bissau-guinéennes, le général Verissimo Cabra Correia, qui a pris, dimanche 14 septembre, la tête du coup d'Etat, a déclaré qu'il allait assurer la présidence "par intérim" jusqu'à la tenue d'élections.
Des militaires ont pris le pouvoir dimanche 14 septembre en Guinée Bissau. La "dissolution" du gouvernement a d'abord été annoncée dans la matinée à la radio. Puis dans l'après-midi, le chef d'état-major des forces armées bissau-guinéennes, le général Verissimo Correia, a déclaré, à la télévision publique portugaise RTP, qu'il allait assurer la présidence "par intérim", en remplacement du président Kumba Yala, jusqu'à la tenue d'élections.
Aucun coup de feu n'a été entendu dans la capitale, dont la population a été surprise par l'annonce de ce coup de force, mené à moins d'un mois des élections législatives. Consécutives à la dissolution de l'Assemblée nationale, en novembre 2002 par le président Yala, ces élections ont été reportées à quatre reprises et leur tenue à la date prévue du 12 octobre paraissait encore une fois compromise, la commission électorale ayant fait savoir vendredi que le recensement ne serait sans doute pas terminé à temps.
Suite de l'article du Monde