Après la découverte début septembre d'une faille dans le protocole GSM, permettant de surveiller les communications, les industriels ont relativisé le danger. Mais pour un chercheur de l'ENS Paris, il s'agit bien d'une «avancée scientifique».
Le 3 septembre, une équipe de scientifiques israéliens révélait l'existence d'une faille dans le système de transmission des données du protocole mobile GSM, qui leur a permis de percer le secret de l'algorithme de chiffrement. Une faiblesse qui permet tout simplement, avec le matériel adéquat, d'espionner les appels, comme l'a détaillé Elad Barkan, l'auteur de la découverte, dans son compte rendu.
Quelques jours après, le club d'industriels GSM Association, qui représente les intérêts de pas moins de 585 opérateurs dans 200 pays, confirmait à Reuters l'existence de cette faille. L'association précisait, toutefois, que l'exploitation de cette dernière relevait d'une technologie à la fois coûteuse et complexe.
Suite de l'article de ZDNet.fr