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Le festival Les Inrocks toutes guitares dehors

Le rendez-vous créé par l'hebdomadaire culturel célèbre le retour aux vertus du binaire et de l'électricité, héritées du "garage" rock et des années punk. Si des groupes comme The Coral ou Hot Hot Heat se révèlent efficaces, beaucoup d'autres se contentent de recycler sans innover.

Pour ses seize ans, le festival itinérant de l'hebdomadaire Les Inrockuptibles s'offre une programmation aussi turbulente qu'une crise d'adolescence. Du 6 au 12 novembre, à Paris, Lille, Nantes et Bordeaux, plus de la moitié de la petite trentaine de groupes invités - des Warlocks à Hot Hot Heat, en passant par The Raveonettes, The Coral, The Black Keys ou The Kills - sont les disciples d'un rock et de guitares ébouriffés, confirmant le retour en grâce d'un genre aussi souvent ressuscité que donné moribond.



Fidèle à ses principes, l'événement reflète autant les coups de cœur d'une rédaction que les tendances dessinées par la scène musicale internationale. Après avoir chroniqué l'"après-rock" le plus expérimental, l'ère électronique et l'avant-garde hip-hop, au point parfois de donner l'impression de ne plus se souvenir de son nom, le magazine bien mis de la rue de Rivoli s'est fait l'écho de la reconquête des plaisirs primitifs - régressifs ? - de l'énergie binaire.



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