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Justine, Kim et la belgitude

L'une est wallonne, l'autre flamande. Kim Clijsters et Justine Henin se disputent le titre de numéro un mondial aux Masters féminins de Los Angeles.

Là-haut, sur les gradins, Chris Grysouille s'égosille : "Allez Justine ! Komaan Kim !"Chris Grysouille est flamand, mais, dans son club de supporteurs, les cœurs vibrent pour la Belgique. Le lion noir flamand ou le coq rouge wallon, ce n'est pas le genre de Chris Grysouille et de ses copains.



Pas de ça sur les gradins. La mère de l'un d'eux leur a fabriqué un drapeau noir-jaune-rouge, "magnifique", et ils ont donné à leur club un nom anglais, Belgian Tennis Fans, histoire d'éviter les chamailleries.



Un aveu, tout de même : quand il vient soutenir Kim Clijsters et Justine Henin-Hardenne, les deux gloires belges du tennis féminin, alternativement numéro un et numéro deux mondiales, ce grand gaillard à l'air si doux ne cache pas sa préférence. "Si elles jouent l'une contre l'autre, je crie plutôt "komaan Kim". Pas parce qu'elle est flamande, mais parce qu'elle est sympa. On a un peu de conversation. Elle me dit bonjour." Mais l'important, pour Chris Grysouille, c'est cette chose inouïe. "On est un tout petit pays. Et, là, on a des filles qui sont les meilleures du monde ! C'est incroyable."



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