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L'oeil sur les élections, Raffarin veut s'épargner tout conflit social

De la réforme sur l'autonomie des universités, désormais reportée, au renoncement à une nouvelle augmentation de 20% du tabac, Jean-Pierre Raffarin s'applique à déminer les dossiers sensibles, au risque de se voir accuser d'agir "sous la pression de la rue", l'oeil fixé sur les élections de mars 2004.

Sitôt connue la décision du Premier ministre de réduire, via un amendement adopté nuitamment au Sénat, l'augmentation initialement prévue de 20% du prix du tabac en janvier, l'opposition a accusé le gouvernement de se livrer à du "clientélisme électoral" avec les buralistes.



Ce revirement peut s'expliquer par la mobilisation massive lundi des débitants, qui ont clairement menacé de "faire payer" le gouvernement aux élections.



Mais Matignon avait toujours affirmé que M. Raffarin ne reviendrait jamais sur cette hausse de 20%. "L'amendement prévu au Sénat est purement technique", assurait-on d'ailleurs mercredi soir.



En rappelant que cet amendement n'obère en rien les rentrées fiscales, le gouvernement risque de prêter le flanc à ceux qui l'accusaient d'augmenter les prix avant tout pour renflouer les caisses de l'Etat plutôt que pour lutter contre le cancer...



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