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Les « testeurs de la République » reprennent du service

Lundi dernier, SOS racisme lançait sa nouvelle campagne contre la discrimination. Son armée de « testeurs de la République », fort du succès de l'offensive de 1999, repart à l'assaut des égalitaires de surface et des chantres de la ségrégation raciale. Avec cette fois la justice à ses côtés. Le but, dénoncer les problèmes rencontrés au quotidien par les personnes de couleur. Et mettre à bas l'hypocrisie d'une société à double face.

SOS racisme et son cortège de potes n'en sont pas à leur premier coup d'éclat. L'avènement du « testing » remonte à 1999, avec la première campagne, « La discrimination tue les talents ». La démarche provoque un véritable tollé. L'association utilise des caméras cachées, des enregistrements de conversations et des témoignages pour mettre en lumière et dénoncer les discriminations envers les minorités. Sous le feux des médias, notamment, le problème des boites de nuits.



Des groupes de testeurs avaient pour mission de tenter de rentrer dans ces établissements. Tous étaient « sobres », et habillés « avec élégance ». Au terme de l'enquête les résultats tombent. Les personnes de couleur voient l'accés aux salles refusé dans des proportions de loin supérieures aux autres. Une véritable flèche dans le c½ur de la France, terre d'asile. Parallèlement, SOS racisme « teste » également les discriminations raciales à l'embauche et au logement. Là aussi, même type de constat, pourtant les dossiers sont solides...



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