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Le difficile retour des sinistrés d'Arles

Dans la petite maison où vit depuis cinquante ans Marcelle Di Cristofano, 76 ans, dans le quartier arlésien inondé de Trébon, l'eau a tout dévasté jusqu'à une hauteur de 1,40 mètre. Le flot a bousculé les chaises posées sur la table, noyé la machine à coudre pourtant placée en hauteur. La cuisine est un champ de bataille inextricable, recouvert de limons.

«Il me reste mon lit, un peu de linge et les papiers les plus importants que j'avais remisés au premier étage. Vous savez, c'est la maison de toute une vie», explique-t-elle, au bord des larmes, sans savoir mettre des mots sur ce qu'elle vient de ressentir en poussant la porte. C'est la première fois qu'elle revient, depuis le déluge. Sur la table du salon, miraculeusement, un petit bouquet de roses a survécu. Dans le garage, déjà, ses filles et ses gendres s'activent.



Un peu plus loin, Raymond Martinez dirige une escouade de volontaires de la Croix-Rouge et de membres de sa famille pour remettre en état la maison de ses parents retraités. «C'est terrible d'avoir à jeter à la poubelle toute la mémoire de sa famille. J'ai pleuré. Cela faisait très longtemps que cela ne m'était pas arrivé», lâche-t-il. André, son père, âgé de 72 ans, est revenu brièvement pour constater les effets du désastre sur son jardin. Victorine, 70 ans, pas encore. Trop tôt, trop difficile à supporter... (suite de l'article en lien)



Source : Le Figaro

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