Avec "Gothika", le réalisateur de "la Haine" signe un thriller fantastique, une production hollywoodienne qui joue les terreurs au box-office américain...
Également excellent comédien, Kassovitz garde la tête froide et savoure son succès d'homme libre au pays des billets verts.
Il est engoncé dans une volumineuse doudoune blanche immaculée un tantinet abusive compte tenu de la relative tiédeur de l'après-midi, il a des airs de gamin frondeur avec le sourire qui va avec, autrement dit spontanément charmeur, il doit enchaîner une interview et une émission de radio et répondre ensuite aux questions d'une équipe de télévision qui l'attend déjà de pied ferme, et il n'en conserve pas moins une sérénité de bonze tibétain. Mathieu dans sa bulle.
Ce garçon inspire d'emblée la sympathie. La voix est claire, les propos sont nets quand ils ne sont pas enflammés car il a la passion à fleur de peau, il vient de signer sa cinquième réalisation, "Gothika" *, une production américaine qui, aux États-Unis, engrange les millions de dollars au box-office et qui sort bientôt sur les écrans français.
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Le Figaro