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The Island de Michael Bay

Dans un futur pas très lointain, dans le monde tout blanc, tout aseptisé où vit Lincoln Six-Echo il vaut mieux ne pas poser de questions, ne pas trop se rapprocher des jolies filles qui partagent les lieux communs ou discuter avec des copains. Ceux qui vivent là, dans la partie supérieure de cette fourmillière, ont tout pour être heureux, mais leur bonheur suprême serait de gagner à la loterie et de pouvoir enfin respirer l’air pur du seul lieu préservé : l’île.



Article de Bastet.






Tous en rêvent mais peu gagnent. Lincoln lui commence à se poser sérieusement des questions et part parfois discuter dans les étages inférieurs de la fourmillière, là où paraît il le monde est « contaminé » (mais par quoi ?), avec son copain MacCord. Lorsqu’il découvre un insecte, Lincoln se demande d’où il vient et commence à fourrer son nez partout ; ce qu’il va découvrir est abominable et il aura à peine le temps de sauver sa copine Jordan Two-Delta qui a eu la chance d’être élue. A partir de là, les deux fugitifs vont donner du fil à retordre au chef suprème de cette société bien ordonnée, ils vont avoir des forces spéciales à leurs trousses car leur but est de faire connaître la vérité au monde.



Difficile de ne pas penser à “Logan’s Run” avec cette île dont on rêve mais dont on ne revient pas. Pour ceux qui se font des illusions, les choses ne sont jamais telles qu’ils se l’imaginent.



Interprétation musclée d’Ewan McGregor et de Scarlett Johansson, très à l’aise dans un film d’action. On retrouve avec plaisir Steve Buscemi, dans le rôle trop court de celui qui va aider les fugitifs à prendre conscience de ce qu’ils sont au péril de sa vie évidemment. Celui qui joue à Dieu dans cette histoire, finalement pas aussi tirée par les cheveux qu’on le croit, est le séduisant Sean Bean qui dit aimer journer les « méchants » et qui y parvient à la perfection. Il reste encore à mentionner Djimon Hounsou, l’implacable policier lancé à leur poursuite, pour qui ils ne sont qu’un job comme un autre, jusqu’à ce qu’il en vienne à se poser quelques questions tout de même.



Le film est malheureusement trop long d’une demi-heure, sinon pour le reste on marche. Quelques touches d’humour par ci-par là pour alléger le suspense, on se croirait presque dans un James Bond, surtout au niveau des dégâts occasionnés aux décors. Quel désordre ! Comme dans « Logan’s Run », Lincoln veut revenir au centre pour libérer les autres, y parviendra-t-il ? la suite à l’écran.



En tout cas, heureusement qu’il y a les clones, les serial killers et les extra-terrestres pour inspirer auteurs, scénaristes et metteurs en scène, parce que sinon je me demande parfois ce que l’on se mettrait sous la dent.



Bon, ceci dit, « The Island » est un pop-corn movie valable qui se laisse regarder un après-midi pluvieux (et Bruxelles en a connu certaines ces jours-ci), qui suscite une petite réflexion sur le devenir du futur, surtout qu’en ce qui concerne le clonage des humains – question pour laquelle on est déjà en pleine discussion et sur laquelle l’éthique va devoir sérieusement se pencher, ce qui n’empêchera pas le trafic, puisqu’il y a déjà trafic d’organes.



Bastet à la médiathèque c'est ici ou
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