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Death at la Fenice, de Donna Leon

Venise et ses canaux, la Fenice et la magie des opéras … rien que du bonheur pour les visiteurs, les touristes, les amateurs du genre. Pour le commissaire Guido Brunetti, les canaux venitiens seraient plutôt un labyrinthe sombre et tortueux rempli de criminels. Mais bon, on a la Venise qu’on mérite et quand on travaille dans la police, on n’a pas nécessairement la même vision que les touristes, pour lui hélas la Sérénissime est un lieu où les façades ne sont pas ce qu’elles paraissent et s’érodent peu à peu sous la corruption du temps et des âmes. Ce qui ne l’empêche pas d’en être fou amoureux.

Lorsque le légendaire maestro allemand Helmut Wellaeur est découvert dans sa loge, assassiné au cyanide, après le deuxième acte de la Traviata, on appelle le « commissario » Brunetti à la rescousse, en lui conseillant une grande discrétion compte tenu de la réputation de ce personnage. Pourtant le portrait que Brunetti va en découvrir est loin d’être prestigieux : ancien sympathisant nazi, intolérant, plein de morgue.



Suite de la critique de Niki

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