PARIS (AFP) - Avec des couleurs chaudes ou éclatantes, des angles ou des courbes, des espaces de contemplation ou des bornes multimédias, le musée du quai Branly offre un "territoire de découverte" du XXIe siècle à Paris aux arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques.
Onze ans après le lancement du projet et au terme de cinq ans de travaux, le musée du quai Branly devait être inauguré mardi matin par le président Jacques Chirac, initiateur du projet en 1995 et amateur reconnu d'Arts premiers auxquels il a voulu donner "leur juste place" dans les musées français
occidentaux est le premier musée d'envergure à sortir de terre en France depuis le Centre Pompidou en 1977. Il ouvrira vendredi ses portes au public, qui bénéficiera d'un accès gratuit les trois premiers jours.
Le bâtiment de 220 m de long posé sur pilotis, qui domine un jardin arboré d'1,8 ha, a été conçu par l'architecte Jean Nouvel qui a voulu créer "un territoire avant de faire un bâtiment, un territoire de découverte où l'on suit un chemin initiatique".
A l'extérieur, selon les façades, des peintures aborigènes, des vitraux en losanges imprimés de paysages de jungles, des brise-soleil façon "sabre japonais" alternent avec un mur végétal de 800 m2 et des "boîtes" de couleur ocre, marron ou rouge foncé, suspendues à 10 m du sol. A l'intérieur, après avoir longé une colonne de verre renfermant des milliers d'instruments de musique, le visiteur gravit une rampe de 180 m de long dont le blanc éclatant s'anime d'installations vidéo contemporaines et qui conduit au coeur du musée, le plateau des collections
suite et source ==>
musée du quai Branly