S’attaquer à un monstre sacré, à une idole du public, est souvent une tâche « osée », si j’en juge par certains commentaires entendus à la sortie du film, dans le genre « c’était pas nécessaire de montrer tout ça » !
C’est vrai que si l’on ne connaît pas bien la vie de cette grande dame de la chanson, il y a de quoi être surpris : alcool, drogue, caprices, coups de gueule …
Il ne faut pas oublier qu’avant d’être quelqu’un de célèbre, Edith Gassion a eu un parcours digne de Cosette. Sa vie aurait inspiré Zola s’il l’avait connue.
De la misère la plus noire de sa petite enfance, jusqu’à la rue où elle chantait , pour terminer sur les scènes les plus prestigieuses du monde, Edith Piaf aura mérité tout le peu de bonheur que la vie lui réservait, car elle ne lui a certainement pas fait le moindre cadeau. Et puis ce n’était pas que l’alcoolisme ou la drogue (pour atténuer ses souffrances physiques) dans la vie de Piaf, il y avait sa foi très profonde qui la portait, sa passion, ses souffrances qui ont bâti sa vie, comme elles bâtissent la vie de chacun de nous.
A cette différence près que nous n’avons ni son talent ni sa voix magnifique.
Suite de la critique de Niki