C'est peut-être le Graal de la Physique : obtenir des supraconducteurs à température ambiante permettrait principalement d'économiser beaucoup d'énergie.
&showcomme Cette actualité qui pourrait être révolutionnaire est aussi l'occasion de revoir ce qu'est la supraconductivité.
Lorsqu'au début du siècle dernier, des chercheurs avaient essayé de refroidir extrêmement du mercure avec de l'hélium liquide, le phénomène de la supraconductivité a été découvert.
Cette supraconductivité se caractérise par le fait qu'à très basse température (proche du zéro absolu), certains métaux ne présente plus aucune résistance électrique : l'électricité circule sans aucune manifestation de l'effet Joule.
La résistance électrique des matériaux s'avère utile mais aussi très embêtante quand on veut transporter du courant électrique.
Ainsi, on estime que l'on perd 2,5 % de la puissance électrique du réseau français lors du transport par simple effet Joule (émission de chaleur par dissipation).
On voudrait bien utiliser l'avantage de la supraconductivité mais le fait de devoir autant refroidir pose d'énormes défis techniques. Certaines technologies l'ont quand même utilisé avec succès, en particulier dans l'utilisation de transformateurs supraconducteurs.
On ne peut éviter de citer les scanners IRM (Imagerie à Résonance Magnétique) afin de pouvoir générer un fort champ magnétique ou encore le train japonais suspendu magnétiquement Maglev par exemple (voir vidéo).
Bref, les chercheurs se sont tout de suite lancés à la recherche de matériaux supraconducteurs à des températures moins basses. On a souvent vu ces dernières années des chercheurs clamer que leur nouveau supraconducteur était plus « chaud »...
Suite, sources et vidéos d'illustration de la supraconductivité (dont une traduite) sur Imaginascience
[Actualité rédigée par science]