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Les années de Jackie Stewart en Formule1

Retour sur le parcours de ce diable d'écossais, véritable légende vivante de la Formule1, qui sur la piste comme en affaires, a toujours su tirer au mieux son épingle du jeu...





Jackie Stewart

Jackie Stewart est né en 1939 en Grande-Bretagne. Il compte à ce jour parmi les plus grands pilotes que la formule1 ait connu.Outre ses trois titres de champion du monde en 1969, 71 et 73, il reste aussi dans toutes les mémoires pour ses prises de position fréquentes, concernant l'amélioration à apporter à la sécurité des coureurs. Il est d'ailleurs à l'origine de pas mal de changements à ce niveau là, comme la pose de rails de sécurité ou de grilles de protections sur les circuits. Il faut dire, que les accidents étaient fréquents dans cette décennie, où les pilotes n'étaient pas aussi " protégés ", loin s'en faut, qu'aujourd'hui. C'était une véritable hantise pour celui, qui durant toute sa carrière n'atteint jamais les 100 grands prix disputés, puisqu'il s'arrêta au 99ème. Il obtint en tout 27 victoires, 17 pole positions, et marqua 360 points au championnat.


Fils d'un concessionnaire Jaguar, sa destinée semblait déjà toute tracée. A une époque où l'avènement de l'électronique n'avait pas encore eu lieu, ce sont les qualités " pures " de pilotage qui faisaient le plus souvent la différence. Et à ce niveau là, le petit Jackie n'a jamais rien eu à envier à personne.


Déjà tout gamin, du fait de la profession de son père, le petit Stewart aime participer à des courses de club. Mais s'il prend beaucoup de plaisir à piloter, il faudra tout de même attendre 1964 pour le voir rejoindre l'écurie Cooper. C'est Tyrrell qui l'engage pour courir en F3. Celui qui avait loupé de peu son "billet" pour participer au jeux olympiques de Rome en 1960 pour le tir au pigeon, a alors 25 ans. Et bien qu'il ne soit encore jamais monté dans une " vraie " voiture de sport, sur l'asphalte il démontre tout son talent. Il remporte onze des treize courses auxquelles il participe.


Cette bonne entrée en matière, lui permet dès l'année suivante en 1965, de pouvoir se frotter aux plus grands, en entrant en Formule1 comme partenaire du grand Graham Hill pour l'écurie BRM. Il va à ses côtés, pendant toute cette saison, emmagasiner un maximum d'expérience. Mais surtout, il terminera à la troisième place mondiale, 21 points derrière le vainqueur Jim Clark, en ayant au passe gagné le grand prix d'Italie !. Pour une première année, le résultat est au delà de toutes ses espérances.


Cependant, les années qui vont suivre ne sont pas aussi fastes qu'escomptées, et 1966 et 1967 resteront marquées par l'insolente supériorité des Brabham. Elles gagnent ces deux saisons d'affilée, avec comme particularité, celle de voir en 1966, Jack Brabham remporter le championnat, avec la voiture qui porte son nom (la BT 19 dont il est le propriétaire). Son coéquipier Denny Hulme, lui rafle de peu le titre en 1967, au terme d'un final somptueux. Du changement en 68, où Graham Hill s'impose au volant de sa Lotus /Ford pour la seconde fois après son sacre de 1962, et ce n'est que justice pour cette écurie, qui aime à innover dans les nouvelles technologies.


Cette saison est aussi hélas, celle qui voit la disparition du français Jo Schlesser au grand prix de France, pour ce qui est son premier mais aussi hélas, son dernier grand prix. Le britannique Stewart lui, termine cette saison à la seconde place à 12 points de Hill, et repart donc gonflé a bloc pour l'année 1969, celle de son premier sacre.


Cette année 1969 est l'occasion pour Stewart de signer chez Matra/Ford, où il obtient une place de premier pilote. Il dispose aussi d'un tout nouveau moteur, le Cosworth, qui augure d'une nouvelle ère technologique dans le monde de l'automobile, et que seules trois autres écuries possèdent (Lotus, Brabham et McLaren). En remportant sa sixième course de la saison en Italie, Stewart a déjà écœuré tous ses concurrents, et est dores et déjà assuré de terminer premier au championnat du monde des pilotes.


Certes sa voiture est un véritable petit bijou, mais Stewart fait véritablement " corps " avec sa machine et sait en tirer le maximum. De plus, sa clairvoyance en course autant que son sens tactique, en font cette saison un être intouchable. Il plane littéralement au dessus des autres, et Jacky Ickx son dauphin (avec 26 points de retard tout de même), n'en a que plus de mérite. Suite de l' article en lien...


Source & infos complémentaires :
Le quotidien auto

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