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Les producteurs ne veulent pas taxer les FAI

Ils considèrent que faire payer les fournisseurs d'accès internet (FAI) reviendrait à légitimer le téléchargement sauvage et gratuit. Ils préconisent plutôt une répression accrue contre les pirates et l'intégration de techniques de protection efficaces.

La polémique enfle entre les producteurs de musique et l'Adami, la société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes. En début de semaine, elle proposait l'instauration d'une «licence légale» auprès des fournisseurs d?accès internet (FAI), pour «compenser les conséquences du téléchargement» sauvage de musique et de films sur l'internet.



L?idée est loin de faire l'unanimité. Bien sûr, les premiers intéressés, les FAI, y sont opposés. Mais la dissension a pris corps au sein même de l'industrie. C'est la pire des idées pour lutter contre le piratage», commentait pour ZDNet Marc Guez, directeur général de la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques). Si l'on peut légalement télécharger gratuitement de la musique ou de la vidéo, qui va encore en acheter sur le net ou en magasin?»



Devant ces attaques, l'Adami a réagi en publiant une mise au point, le 3 décembre: «Nous ne sommes pas pour la gratuité des oeuvres échangées illégalement», précise la société. «L'Adami a toujours combattu les systèmes d'échange qui ignorent les rémunérations légitimes des créateurs et des artistes dont elle défend les droits». Or, «plus rien ne semble arrêter la contagion».



Suite de l'article de ZDNet

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