L'effet radar s'est avéré «payant»... A la veille des fêtes, le ministère des Transports va donc accélérer la cadence et intensifier la mise en place de nouveaux appareils. Fixes ou embarqués, les radars seront partout. Faute de temps pour les connecter, certains ne seront pourtant encore que des leurres. Mieux vaudra toutefois se méfier et lever le pied.
Les pouvoirs publics, parfois accusés de placer les appareils «là où ça rapporte» plutôt que «là où il y a danger», ont revu leur copie. Ainsi, au lieu des huit radars prévus sur le périphérique parisien, cinq seulement seront installés. En revanche, trois feront leur apparition à Paris intra-muros, mais pas avant le premier trimestre 2004. On les trouvera rue La Fayette ? là où une mère de famille a été fauchée par une voiture le mois dernier ?, mais aussi sur la voie sur berge Georges-Pompidou et sur le quai de Bercy.
Jusqu'à présent, l'opération radar a porté ses fruits. Le nombre des tués sur les routes en novembre a ainsi diminué de 26% (et celui des blessés de 21,5%) par rapport aux chiffres enregistrés durant le même mois de l'année précédente. Et cela alors qu'une baisse considérable avait déjà été constatée en novembre 2002. Un premier bilan peut déjà être dressé pour les onze premiers mois de l'année 2003. Là encore, les résultats sont plus qu'encourageants : 1 465 morts de moins que l'année précédente (5 251 contre 6 716), soit une diminution de 21,8%. De même, du côté des blessés : ? 19,8% (102 378 contre 127 720)... (suite de l'article en lien)
Source : Le Figaro