A l'importante liste des "nouvelles thérapies" qui ont pour but notre bien-être, voici la "ronronthérapie" qui paraît-il pourrait soulager certains états neurovégétatifs d'anxiété, de stress ou de mélancolie - c'est un vétérinaire français qui a étudié le ronronnement produit par les chats.
Le ronronnement est un bruit sourd de basse fréquence, résultant de mouvements sanguins dans une grosse veine au niveau du cou; le son produit est amplifié par une caisse de résonance formée par les broches, les sinus et la trachée. Ces suppositions n'ont toutefois pas pu être vérifiées jusqu'à ce jour.
Le ronronnement se déclenche au cours d'émotions intenses comme la peur, le stress, la joie, on peut donc l'interpréter de façon différente : soit un signe de bien-être, soit un signal d'alarme ou un appel au secours.
Diverses universités vétérinaires ont étudié ce phénomène en observant des chiens ou des chats devant être opérés d'une lésion identique: les chats ont récupéré trois fois plu vite que les chiens et présentaient cinq fois moins de séquelles ! Conclusion : le ronronnement aurait une action anabolisante permettant une meilleure récupération.
Sur les humains, le ronronnement aurait un autre impact : il apaiserait l'anxiété et l'angoisse; il exercerait même une action positive sur les insomniaques en provoquant la sécrétion d'endorphines au niveau du cerveau, une sorte de drogue douce naturelle !
Nous avons donc tous intérêt à avoir un chat car dans le monde stressé dans lequel nous vivons, l'angoisse, la nervosité sont souvent un lot quotidien. Evidemment, l'article ne parle pas de ce qu'il y a lieu de faire lorsqu'on est totalement allergique aux chats (ce qui heureusement n'est pas mon cas !).
Et attention : ne confondons pas "ronronnement" et "ronflement" - là c'est la nuit blanche assurée !
Inspiré par un court article d'Isabelle Deneys" dans le mensuel publicitaire "Le Lion".