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Le drame de la Méduse

Immortalisé par Géricault, alors encore jeune peintre, le « Radeau de la Méduse » est considéré comme l’un des tout premiers chefs-d’œuvre de la peinture romantique.

On y voit les malheureux marins, tentant vainement de se faire voir du navire « Argus ».



Comment tout cela a-t-il commencé ?

Le 2 juillet 1816, la frégate « La Méduse » s’échoue avec marins et soldats au large de ce qui est actuellement la Mauritanie.


La frégate, qui avait quitté Bordeaux fin avril, en compagnie d’autres bateaux, avait pour mission de réoccuper le Sénégal restitué à la France après la chute de Napoléon 1er. L’amiral, contre l’avis des officiers, décide de couper au plus court et « La Méduse » s’éloigne du reste de la flottille, s’engageant sur un banc de sable d’Arguin à 160 km des côtes ; bientôt immobilisé il faut quitter le bateau ; officiers, passagers et une partie des marins se replient sur les canots, alors que 152 hommes doivent se contenter d’un radeau de fortune de seulement 20 mètres de long. Un premier temps, le radeau sera tiré par un des canots, mais une nuit les amarres cèdent et le radeau est désormais livré à lui même, devenant la proie de l’océan.



Pendant 13 jours, le radeau va errer sous un soleil implacable, jusqu’à ce qu’enfin il sera repéré par le brick « l’Argus » avec seulement 15 survivants à bord ; les malheureux recueillis dépeignent alors les violences extrêmes auxquelles ils furent réduits à bord du radeau, y compris le cannibalisme. Leur récit émouvra l’opinion publique et l’amiral et les officiers passeront en court martiale.



Pour plus de détails, voir le site
www.herodote.net

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