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Les débuts de la ''théière jaune''

En juillet 1977, Renault engageait pour la première fois une F1 à moteur turbocompressé. Une technologie inédite. Il rigolait, le petit monde de la F1, en voyant débouler la nouvelle venue, un après-midi de juillet 1977. Jaune, frappée du losange Renault et du logo Elf, la RS01 sifflait et fumait comme une théière.

Ses concepteurs, optimistes, n'avaient pas donné dans la simplicité: pour la première fois en F1, ils avaient décidé d'équiper une monoplace d'un moteur turbo. Un minuscule 1500 cm3 suralimenté censé rivaliser contre les gros 3 litres atmosphériques de la concurrence. Au volant de la nouvelle machine, Jean-Pierre Jabouille, réputé metteur au point hors-pair.



"Tout le monde travaillait avec acharnement, chacun y croyait mais personne ne savait combien de temps le projet allait prendre avant que cela fonctionne," - commente aujourd'hui le grand blond dans un large sourire. Résultat des nuits blanches: une monocoque en alliage léger avec groupe propulseur porteur. Celui-ci est un V6 à 90° de 1492 cm3 (alésage 86mm et course 42,8mm), à quatre soupapes par cylindre, alimenté par un seul turbo. Un turbo, parce que technique éprouvée par Renault en prototypes les années précédentes, et parce que sensiblement moins cher (les contraintes physiques d'un moteur suralimenté sont moindres). Puissance estimée: plus de 500 chevaux dans la plage d'utilisation du turbo, à peine 150 en dehors.



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