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Etats et entreprises peinent à organiser la lutte contre le spam

Les messages publicitaires non sollicités pourraient représenter les trois quarts du trafic mondial de courriels en 2004.

"Rendez les femmes heureuses", annonce, en anglais, l'un d'eux. "Viagra à très bas prix", promet un autre. "Importante proposition commerciale", proclame un troisième. Les publipostages électroniques non sollicités ou spams, selon la terminologie la plus courante, sont devenus le principal fléau de l'Internet. Selon un rapport publié fin 2003 par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), environ la moitié des courriels en circulation sur le Réseau comptent au nombre de ces publicités intempestives."La lutte contre le spam est devenue une question qui nous concerne tous, et c'est l'un des problèmes les plus importants auxquels Internet est confronté aujourd'hui", déclarait ainsi, au cours d'une conférence de presse tenue mi-juillet 2003, le commissaire européen en charge de la société de l'information, Erkki Liikanen.



Anglophones dans leur majorité, ces publicités intempestives vantent généralement les mérites de pilules miracles, proposent certains médicaments à bas prix, font la promotion de sites Internet payants à caractère pornographique ou formulent encore la promesse de gagner rapidement de considérables sommes d'argent. Plus récemment, un grand nombre de ces "pourriels" - terminologie entrée dans la dernière mouture du Petit Robert - vantent les mérites de logiciels spécialisés dans... le filtrage et l'éradication des spams... (suite de l'article en lien)


Source : Le Monde

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